En cette belle saison de printemps, les adoptions de chiots, chiens et chats en refuge ou en élevages sont nombreuses.
Lors de votre arrivée à la maison et de la découverte de son nouveau foyer, vous constatez des selles molles voir des diarrhées qui perdurent.

Il s’agit peut-être de la Giardiose.
Pas de panique, cette maladie se soigne très bien. 

Qu’est-ce que la giardiose ? 

La giardiose ou giardiase, est une maladie parasitaire localisée au niveau de l’intestin de votre chien (aussi d’autres animaux ainsi que l’homme).
Elle est causée par le Giardia Duodenalis, un protozoaire qui se déplace dans l’intestin grêle (parasite intestinal).

Lorsque l’animal infecté excrète, il libère dans ses selles ce protozoaire.
Si un autre animal est en contact avec les excréments en question ou en contact avec une surface (gamelle, sols, paniers…), de l’eau ou un aliment contaminé celui-ci sera susceptible de l’attraper à son tour.
Ce parasite peut survivre 3 mois dans un environnement humide.
Cette maladie se transmet très rapidement dans les chenils, les refuges et chez les éleveurs.
La giardiose touche principalement les chiots, les jeunes chiens et les chiens âgés et faibles.
Attention, c’est aussi une zoonose, ce qui veut dire qu’elle est transmissible à l’être humain (comme pour les animaux elle touche les enfants, les personnes âgées et les personnes vulnérables).

Développement du parasite

Le giardia a deux formes lors de son développement.

• le kyste
  Il s’agit d’un agglomérat de plusieurs trophozoïtes qui est la forme infectante du parasite et la plus résistante.

• Le trophozoïte
  Il s’agit de la forme active du giardia qui va se déplacer, se fixer à la paroi intestinale et se multiplier.
  

Les symptômes 

• Diarrhées

• Selles importantes, gluantes et luisantes, molles et parfois sanglantes

• Matières grasses présentes dans les selles

• Problème de pelage (perte en vitamines et minéraux)

• Perte de poids malgré un appétit normal voir plus important (l’animal n’absorbe pas les nutriments nécessaires car le giardia les consomme à sa place)

• Flatulences

• Déshydratation causée par des diarrhées répétées

Il est possible que l’animal soit porteur sain, ne développe aucun symptôme mais soit contagieux.
Si votre animal présente des signes précédemment énoncés, il sera recommandé de consulter votre vétérinaire pour une coproscopie (analyse de selles) avec prélèvement sur 3 jours pour le développement du parasite.

Les traitements possibles 

• Le vermifuge avec des traitements anti-protozoaires sur plusieurs mois car le parasite est résistant.

• Des probiotiques et de la phytothérapie pour restaurer la flore intestinale.

• Des shampoings et soins d’aromathérapie pour traiter le pelage susceptible de contenir des parasites qui pourraient être ingérés par le léchage.

• L’hygiène, le plus important pour éviter les récidives et la contamination d’autres pensionnaires. Désinfection (plus de 65°) des couchages, gamelles, couvertures, les jouets… Retirer les excréments et laver les sols à la vapeur (eau de javel inefficace) toujours en vous protégeant vous.

• Lavez-vous les mains après contact avec vos animaux tant que les examens de selles ne sont pas négatifs au parasite.

La naturopathie est une aide efficace à l’amélioration de l’état de santé de votre animal en agissant en synergie avec votre traitement vétérinaire.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

Samuel Hahnemann (1755- 1843), médecin et chimiste, est le fondateur de l’Homéopathie.
Il dit en 1796 : « si les lois de la médecine que je reconnais et proclament sont réelles, vraies, seules naturelles, elles devraient trouver leur application chez les animaux aussi bien que chez les hommes. ».
À la suite de ses découvertes, entre 1833 et 1965, de nombreux vétérinaires étudient et publient des ouvrages sur l’homéopathie ainsi que des thèses de doctorat entre 1950 à nos jours.

Ses 3 principes :

• La loi de similitude (Hippocrate), établie que ce qui peut rendre malade à forte dose peut guérir à faible dose.
  Cela consiste à donner à votre chien malade, à des doses très faibles, une substance qui provoque chez un animal en bonne santé des symptômes comparables à ceux de votre compagnon.
  Par exemple : le café en grande quantité perturbe le sommeil, cependant en homéopathie il est utilisé pour calmer la nervosité et agir sur les troubles du sommeil.
• L’infinitésimalité
  Les substances (ou souches) sont diluées selon la technique Hahnemannienne (la plus courante ,DH au 10e et CH au 100^e), ce qui empêche toute toxicité.
• Le principe de globalité
  L’homéopathie appréhende l’animal dans son ensemble et non juste les symptômes comme pour toute thérapie holistique.

Origines et dissolutions

Les remèdes homéopathiques sont d’origines végétales, animales, et minérales ou chimiques (hormones, vitamines, minerais, métaux…).

L’homéopathie utilise le principe de dilution de la substance en mesure infinitésimale.
Il en existe 3 :

• La dilution de Hahnemann, la plus courante (DH au 10e et CH au 100^e) ;
• La dilution de Korsakaw (K) ;
• La dilution Cinquante millésimales.

Pour ce qui est de la méthode Hahnemannienne, une dilution de 1CH correspond à une dilution au 1/100.
Une partie de la substance est diluée dans 99 parties de solvant.
La dilution de 2CH correspond à une partie de la dilution 1CH à nouveau diluée dans 99 parties de solvant etc.
Chacune des dilutions successives a été suivie de nombreuses secousses du récipient ce qu’on appelle la dynamisation.

Administration

Le plus souvent sous forme de granules, on peut aussi les trouver sous forme de suppositoires, de comprimés ou liquide avec compte-gouttes.
Sucrés, ils sont en général faciles à administrer pour ce qui est de la voie orale.
L’utilisation de remèdes homéopathiques peut se faire avec un ou plusieurs remèdes à la fois.

Si votre animal est en traitement vétérinaire il faudra demander l’autorisation de le coupler avec un remède homéopathique. 
L’homéopathie seule ne sera jamais autant efficace qu’en agissant en même temps sur le stress, la nutrition, les habitudes de votre compagnon afin de restaurer son équilibre métabolique.

En ce qui concerne les dilutions elles se divisent en 3 types :

• Les basses entre 1CH et 4CH ;
• Les moyennes entre 5 CH et 7CH ;
• Les hautes 9, 12, 15 et 30CH.

Celles-ci seront adaptées en fonction du trouble de votre animal.

Les types de remèdes et leurs dénominations 

Il y a 2 types de remèdes homéopathiques : les remèdes à nom de marque ou spécialités et les remèdes à nom commun.
La dénomination comporte le nom de la substance (souche) en latin et la dilution en DH ou CH.

Commercialisation des remèdes homéopathiques

Afin d’être commercialisés, les remèdes homéopathiques doivent avoir une autorisation de mise sur le marché.
Le laboratoire effectue une demande avec un dossier complet auprès de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Si celui-ci est validé il sera soumis à la pharmacovigilance.

Il sera impératif de vous fournir en pharmacie par sécurité ou chez votre vétérinaire s’il en vend.

L’homéopathie est un allié de choix dans l’accompagnement au retour d’un état de bien-être optimal de votre animal.
Cependant elle est une des thérapies holistiques à utiliser avec précaution et toujours avec l’appui de son vétérinaire dans le cas où il serait déjà en traitement.

C’est avec plaisir que je vous accompagnerai dans votre approche avec cette thérapie naturelle pour votre compagnon à poils ou à plumes.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

Les Fleurs de Bach sont des compléments alimentaires sous forme de compte-gouttes.
Elles sont fabriquées à partir de fleurs, fleurs d’arbres et fleurs de plantes sauvages grâce à une méthode d’infusion capable de préserver leurs principes actifs qui libèrent une énergie vibratoire et qui agissent sur les émotions passagères ou régulières de l’animal ou de l’individu.

Pourquoi Fleurs de « Bach » ?

Médecin anglais et homéopathe, Edward Bach en est le créateur.
Sensible à la souffrance des êtres vivants, il obtient son diplôme de médecine en 1912.
Il se passionne pour l’homéopathie qui tient compte de l’individu dans son ensemble comme toute thérapie holistique.
Entre 1928 et 1935, Edward utilise ses premiers remèdes floraux puis en crée en tout 38.

« Un esprit sain dans un corps sain »
Pour lui le lien entre le corps et l’esprit, l’humeur, le caractère et l’attitude sont indissociables.
En agissant sur les émotions et la psychologie nous obtenons une action sur le plan physique.
Son objectif est de faire retrouver une harmonie intérieure, psychique pour une harmonie physique.

Leur fabrication

Cueillette
Les fleurs sauvages sont cueillies à la main avant la pollinisation, de préférence le matin, en pleine nature sur des sites contrôlés.
Infusion
On infuse les fleurs fraîches dans de l’eau de source soit par solarisation soit par ébullition.
La solarisation
Méthode solaire utilisée pour les fleurs les plus fragiles afin de récupérer les principes actifs lentement sans les dégrader.
L’ébullition
Méthode utilisée pour les fleurs d’arbres, arbustes et buissons.
Teinture mère
Les fleurs sont retirées et l’eau est filtrée puis mélangée dans une quantité égale de Brandy (cognac) à 40° qui agit comme conservateur.
Produit final, dilution
Les teintures mères sont diluées à 1/250^ème dans du cognac 40° pour devenir un élixir (une mesure de teinture mère pour 249 mesures de cognac).

Leurs bienfaits et avantages

Les Fleurs de Bach équilibrent les états émotionnels pour retrouver le bien-être.
Elles vont agir sur :

• La peur, l’anxiété, un état de panique, le stress, le mal des transports,
• Le manque de confiance en soi, la dépression, la fatigue, la solitude,
• Une hypersensibilité, l’agressivité, la jalousie, la domination,
• Les troubles du sommeil,
• Les douleurs articulaires liées aux émotions et à la fatigue,
• Un choc émotionnel, un traumatisme, des souvenirs douloureux, un trait de caractère,

Et bien d’autres états…
Elles travaillent sur un point particulier ou sur plusieurs problématiques à la fois.

Leurs avantages :

• Méthode naturelle à base de fleurs, plantes, arbres et eau.
• Réussi là où d’autres traitements échouent.
• Ni toxique, ni nocif, pas de contre-indication sauf pour les individus intolérants à l’alcool car les élixirs sont conservés grâce à du Brandy mais cela ne concerne pas nos animaux car les élixirs sont encore dilués au besoin).
• 38 remèdes faciles à utiliser.
• Méthode simple.
• Pas de connaissances médicales nécessaires.
• Ok animaux.

Comment les choisir ?

1 Fleur = 1 émotion.
Elles sont réparties en 7 familles d’émotions :

• Incertitude
• Manque d’intérêt
• Préoccupation excessive
• Sensibilité
• Solitude
• Souci
• Tristesse

Pour bien choisir la ou les Fleurs utiles à votre compagnon nous feront un Bilan Bien-être complet afin d’évaluer ensemble son état émotionnel.

Comment les utiliser ?

Les élixirs sont à utiliser par voie orale, principalement dilués pour nos animaux.
Lorsque cette voie est impossible nous pouvons les utiliser localement purs sur les zones systémiques.
Il est possible d’utiliser 1 à 7 Fleurs en même temps sur des émotions ponctuelles ou persistantes.

La quantité et la durée varie en fonction des besoins de votre animal.
En général 3 semaines d’utilisation sont préconisées avec un Bilan à la suite.

« Tant que l’âme, le Corps et l’Esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter. » Dr Edward Bach

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

La Gemmothérapie, du latin « gemma » : « bourgeon », ou Phyto-embryo-thérapie utilise à des fins thérapeutiques des macérâts glycérinés de tissus embryonnaires de plantes : bourgeons frais ou jeunes pousses en croissance.

Les bourgeons étaient déjà utilisés au Moyen-âge mais c’est dans les années 60 que le Dr Pol Henry, médecin homéopathe belge, effectue des recherches et publie ses résultats sur les propriétés de différents bourgeons.
Il partait du principe que le bourgeon ou la jeune pousse détenait tout le potentiel du futur végétal.

Cassis (Ribes nigrum)

Prenons l’un des bourgeons les plus utilisés.

Le bourgeon de cassis est un excellent catalyseur pour les autres macérâts.
Il va booster l’activité de la corticosurrénale, qui sécrète plusieurs hormones dont le cortisol ou hydrocortisone qui est un anti inflammatoire naturel.
Le cassis va donc agir sur une multitude de pathologies et symptômes de type inflammation de la peau, des articulations, allergies respiratoires et cutanées (antihistaminique naturel), baisse du système immunitaire, fatigue, détox…

Utilisation chez nos animaux

La dilution principale en gemmothérapie est la première dilution décimale Hahnemannienne (1D).
Chez les animaux nous préfèrerons des macérâts concentrés beaucoup moins fort en alcool.
Ils sont efficaces à petite dose et très bien tolérés y compris par les chats.
Les remèdes sont utilisés en traitement curatif et préventif principalement par voie orale.

La quantité à mélanger dans l’alimentation, eau de boisson ou pur sera indiquée en fonction du poids de votre animal.
Un cheval pourra aisément absorber jusqu’à 3 ml par jour.

C’est avec plaisir que je vous ferai découvrir cette thérapie naturelle récente pour encore améliorer le bien-être votre animal.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

Un ostéophyte est une excroissance osseuse anormale au niveau de l’articulation.
Il est souvent signe d’arthrose, maladie créant une dégénérescence du cartilage.
Il s’agit d’une réaction de défense de l’os, sensibilisé par l’absence de cartilage, en essayant de créer une reconstruction de celui-ci afin de stabiliser l’articulation.

Le développement de plusieurs ostéophytes est appelé ostéophytose.

L’ostéophyte n’est pas une source de douleur mais peut le devenir en comprimant un nerf ou lors de poussées inflammatoires du liquide synovial qui entoure l’articulation.
Il peut diminuer l’amplitude de certains mouvements et provoquer des raideurs.
Un gonflement de l’articulation peut survenir et dans les cas graves, des déformations.

Seuls des radiographies réalisées votre vétérinaire pourront aboutir à un diagnostique.

Les causes sont identiques à celles de l’arthrose :

• L’âge,
• Le surpoids,
• L’activité physique trop intense,
• Des traumatismes physiques,
• L’hérédité,
• Certaines maladies osseuses.

Tout cela peut entraîner de l’arthrose et donc produire des ostéophytes.
Cependant l’ostéophytose se développe sur la durée et donc souvent dans le cadre de la vieillesse.

Dans le cas présent (photo ci-contre), ma chienne est atteinte d’ostéophytose le long de la colonne vertébrale et plus particulièrement vers les vertèbres lombaires.
Cette zone est très souvent touchée, la colonne supportant énormément de pressions tout au long de la vie de votre animal.
Cela provoque des douleurs au niveau de l’arrière-train par compression du nerf sciatique.

L’ostéophytose ne se soigne pas.
Elle se traitera de la même manière que l’arthrose, c’est-à-dire :

• En agissant sur la douleur grâce à des anti-inflammatoires, antalgiques et corticoïdes,
• En faisant un rééquilibrage alimentaire lorsqu’il y a surpoids,
• Une amélioration de l’hygiène de vie avec une activité physique modérée,
• Un suivi vétérinaire régulier,
• Des séances d’ostéopathie,
• Parfois la chirurgie pour les cas très graves,
• Une complémentation adaptée grâce à l’aromathérapie, phytothérapie, homéopathie…

Le meilleur moyen de l’éviter est la prévention tout au long de la vie de votre animal.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

L’arthrose

L’arthrose fait partie de la grande famille des affections articulaires.
Elle se caractérise par une altération mécanique de l’articulation, par une destruction du cartilage.
Il perd en épaisseur, se fissure et peut finir par disparaitre laissant les os frotter les uns contre les autres.

Les causes peuvent être :          

• L’âge (cause la plus récurrente).
• L’excès de pression par surcharge pondérale (obésité, surpoids).
• Un traumatisme lié à une activité physique trop intense.
• Des maladies de l’articulation comme la polyarthrite rhumatoïde.
• Des anomalies anatomiques.
• Des séquelles de traumatisme (fracture articulaire, entorse négligée, luxation, …).
• L’hérédité.
• Des anomalies métaboliques type diabète.

Toutes les articulations peuvent être touchées mais principalement celles qui supportent les poids et pressions (genou, colonne vertébrale, hanche…).
Cette pathologie entraîne des douleurs, une perte de mobilité et une gêne dans les mouvements.
A l’inverse de l’arthrite, les douleurs de l’arthrose liées au mouvement diminuent au repos.
Deux phases la constituent :

• Les phases chroniques : gêne quotidienne et douleur modérée.
• Les phases aiguës : inflammation de l’articulation avec douleur vive, gonflement de l’articulation possible par épanchement de liquide synovial de nature mécanique.

Parfois l’arthrose ne donne aucun symptôme et est découverte lors d’un examen pour une autre pathologie.
Seules des radiographies de l’articulation donnent un diagnostic définitif.

Il n’existe à ce jour que des traitements pour soulager la douleur (antalgiques, anti-inflammatoires, corticoïdes). 
Il faut agir de manière préventive et sur la progression de la maladie.
Nous pouvons donc recommander :

• Un rééquilibrage alimentaire dans le cadre de surcharge pondérale ou diabète ;
• Pratiquer une activité physique régulière et d’intensité modérée durant les phases chroniques et repos lors de phases aiguës.
• Éviter les charges lourdes pour les équidés par exemple.
• Chirurgie préventive dans le cas d’une anomalie anatomique.
• Des séances d’ostéopathie.
• Un accompagnement en phytothérapie, homéopathie et aromathérapie.

L’arthrite

L’arthrite est une inflammation de l’articulation, qui la détruit petit à petit de façon irréversible et non une usure mécanique comme pour l’arthrose.
Elle peut affecter n’importe quelle partie du corps, mais s’attaque le plus souvent aux articulations portantes (hanches, aux genoux, à la colonne vertébrale).

Les formes d’arthrite inflammatoire sont pour la plupart des maladies auto-immunes.
Le système immunitaire attaque donc des tissus sains.
C’est une maladie chronique sur plusieurs mois à toute une vie comportant aussi des phases aigues.
L’arthrite englobe une multitudes d’affections différentes dont l’arthrose et l’arthrite rhumatoïde.

Les causes peuvent être: 

• Infectieuse (arthrite septique, Lyme)
• Immunitaire (la polyarthrite rhumatoïde) 
• Métabolique (la goutte).

L’arthrite occasionne des douleurs chroniques, douleurs au repos (souvent nocturnes), de la fatigue, une raideur articulaire et mobilité restreinte, des lésions et déformations articulaires et autres tissus visibles par signes comme des rougeurs ou un échauffement local et un gonflement de l’articulation par épanchement du liquide synovial de nature inflammatoire.

Le traitement de l’arthrite sera adapté en fonction de la cause par antibiotiques, biothérapies, traitement des anomalies biologiques…
Nous pouvons agir sur la douleur, ainsi qu’en préventif pour diminuer la progression comme pour l’arthrose.
Cependant dans le cas de douleur lors de phase aiguë il sera recommandé de garder une activité physique modérée contrairement au repos complet pour l’arthrose.

En conclusion

Ces pathologies font parties des plus récurrentes auprès de nos animaux vieillissants (l’arthrose majoritairement) mais peuvent survenir à tout âge.
Malgré leur caractère irréversible il n’est pas impossible de prévenir et ralentir leur progression grâce à une bonne hygiène de vie et une complémentation adéquate.
Un diagnostic et un suivi vétérinaire est indispensable.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

L’apithérapie est une thérapie douce naturelle par utilisation de produits de la ruche tels que le miel, le pollen, la propolis et la gelée royale.

Celle-ci était déjà utilisée par les Égyptiens pour l’embaumement, Hippocrate qui en ventait les vertus ainsi que les médecines chinoise et ayurvédiques.
Malgré cette appellation « api » du latin « apis », ce n’est pas l’« abeille » elle-même qui soigne mais bien ce qu’elle produit à partir de végétaux.

Le miel

Chez nos animaux l’usage se fera en externe et particulièrement en dermatologie.
Les propriétés principales seront cicatrisante, antiseptique, anti-inflammatoire et antalgique.

Le pollen ou « pain d’abeille »

Celui-ci sera à administrer par voie orale dans la nourriture de votre animal.
Le pollen est principalement stimulant immunitaire, probiotique, anxiolytique, anti-oxydant et idéal en traitement de fond des maladies chroniques, stress et maladies liées au stress des NAC.
Des études sont en cours sur son utilisation sur les cancers.

La propolis

Les abeilles utilisent cette pâte dans le but de protéger et réparer leur ruche.
Elles s’en servent aussi pour embaumer (comme les égyptiens) un intrus après l’avoir tué, ce qui évite la décomposition de celui-ci et donc la possible contamination bactériologique de la colonie.

Ses propriétés sont anti-bactérienne, antivirale, antifongique, anti-oxydante, anesthésique, cicatrisante et hémostatique.
Chez les animaux nous utiliserons les poudres par voies orale et cutanée et les baumes par voie cutanée.
Les solutions alcoolisées sont à éviter.

La gelée royale

Ou « lait d’abeille » est le produit le plus riche et complet de la ruche.
Il est très rare et donc plus cher.

Ses propriétés sont cicatrisante, stimulante de la croissance, tonifiante, stimulante de la mémoire et cognition chez les animaux âgés et très adaptée aux maladies neuro-dégénératives.
Elle est à éviter en cas de cancer par sa capacité à stimuler la croissance cellulaire.
Elle est utilisée par voie orale.

La production de nos abeilles est un trésor qu’il faut à tout prix préserver et utiliser intelligemment avec respect.
Toute vie humaine, animale et végétale en dépend.
Lors de nos séances je vous orienterai vers les produits issus de producteurs choisis par mes soins avec la plus grande attention sur l’impact environnemental associé.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.

Le naturopathe animalier est considéré comme un conseiller santé, un praticien en thérapie naturelle. 

Il peut prendre en charge les affections non aiguës, de type chroniques et/ou dégénératives grâce à des remèdes naturels. 
Il travaille aussi en synergie avec votre vétérinaire afin d’accompagner certains troubles.
Il guidera le propriétaire vers les changements à apporter dans les différents domaines (environnement, nutrition, habitudes) ayant des répercussions sur le bien-être de l’animal. 

Les limites du naturopathe animalier

Il est interdit au naturopathe de poser un diagnostic. 
Celui-ci ne peut pas non plus prescrire des médicaments conventionnels. Uniquement des thérapies et des médicaments naturels à 100%. 

Le naturopathe ne demandera jamais à un client d’arrêter le traitement médical de son animal prescrit par son vétérinaire. 
Dans le cas où le propriétaire déciderait de suspendre un traitement vétérinaire une décharge précisant que le praticien naturopathe n’est pas à l’initiative de cette décision sera exigée. 

Le propriétaire de l’animal sera orienté vers un vétérinaire, si un diagnostic est indispensable, lorsque de nouveaux symptômes apparaissent ou la maladie évolue, en cas d’urgences et d’affections aiguës pouvant mettre en danger la vie de l’animal.

La naturopathie ayant atteint ses limites, seul un vétérinaire apportera des solutions (chirurgies, médicaments…) et sera habilité à poser un diagnostic.

Une séance de naturopathie ne remplace en aucun cas une consultation, un diagnostic et un traitement vétérinaire.